L'auteur
Depuis la publication de son premier livre, Kristan Higgins a vu ses romans classés sur les listes de best-sellers de USA Today et du New York Times. De grands magazines américains l’ont élue « meilleur roman de l’année » à plusieurs reprises. Auteur de comédies romantiques piquantes et pleines de charme, elle possède le don de savoir faire (vraiment) rire autant que d’émouvoir (aux larmes).
Lire la suiteCOUP DE COEUR LIBRAIRES
« C'est émouvant, c'est beau, c'est tendre » Corinne, libraire, Auchan Biganos Lire la suite
Dans ce tome-ci, on s'éloigne un petit peu de la famille Holland que l'on a suivi jusqu'à présent et même si on les croise régulièrement, ils m'ont un petit peu manqué. Il y a d'autres petites choses qui pour moi placent cet opus légèrement derrière les autres et cela tient essentiellement aux héros. S'ils se tournent autour depuis aussi longtemps, on a du mal à comprendre que Connor ait attendu plus de dix ans pour imposer son point de vue ou faire un pas vers le frère de sa bien-aimée. Quant à Jessica, on a beau comprendre son traumatisme, son obstination à croire qu'elle sait tout mieux que les autres et qu'elle est la seule à pouvoir s'occuper de son frère ont fini par m'agacer. Même si elle n'est pas responsable de tout ce qu'elle a subi, elle l'est de son malheur actuel et j'ai moins accroché à son personnage et par répercussion, à son histoire d'amour. Enfin, le petit détail qui tue, et ça, il me semble l'avoir déjà relevé précédemment, c'est que de nouveau tous ces personnages sont incroyablement beaux !! À croire qu'il s'agit d'une ville composée intégralement de mannequins. Mais malgré ces défauts, ne vous méprenez pas, lire un Kristan Higgins nous emporte dans un univers doux et chaleureux, d'entraide et de bienveillance qui font chaud au coeur et cela reste toujours un plaisir même si je vous conseille plus volontiers À un Détail Près ou l'Amour et Tout ce qui va Avec.
Le happy end est vraiment à l'américaine, la jolie maison et les bébés en route. Pas forcément ce qui me fait le plus rêver mais chacun son truc.
J'ai adoré cette fin. J'ai adoré revoir mes préférées Faith et Colleen. J'ai trouvé le personnage de Colin trés attachants et c'était plutôt sympa de le revoir en personnage principal et le découvrir plus amplement. J'ai Moyennenement apprécié le personnage de Jessica, elle ne se bat pas assez pour l'amour et pour Colin.
Et voilà, "Blue Heron" tire à son tour Sa Révérence !
Et quoi de plus intelligent, quoi de plus vif, de la part de l’auteur que de boucler sa série en mettant à l’honneur le personnage qu’elle nous a livré en pâture depuis le tout premier tome : Jessica Dune, Aka Jessica-couche-toi-là.
Enfin, enfin, enfin l’histoire de la très belle, très tourmentée, très mystérieuse Jessica Dune ! Sa réputation sulfureuse s’est étoffée à chacune de ses apparitions de tome en tome. Pour finalement retomber comme un soufflé quand on apprend dans les premières pages du roman qu’elle s’est acoquinée avec le très sympathique Connor O’Rourke de façon monogame, exclusive et secrète depuis à peu près toute sa vie. Rien ne laissait présager cette chasteté, n’est-ce pas ? L’auteur nous a laissé nous enliser dans un très, très, très moche slut-shaming ! J’ai pris une belle leçon, et depuis je pense sérieusement à relire certains tomes de la série pour tenter de repérer des indices sur leur liaison !
Liaison, un terme un brin péjoratif, mais qui décrit de façon assez juste leur relation clandestine en pointillé. Une relation faite de haut et de bas. De secrets, de non-dits, de malentendus. Une relation à laquelle Connor croit dure comme fer, pendant que Jessica s’autosaborde à tout va. Quand ils font une brasse en avant, la minute d’après, ils ne font pas que reculer : ils se prennent le ressac dans la figure et sont à deux doigts de finir noyer. Aucune exagération. Une danse difficile pour les nerfs, MAIS les tergiversations de Jessica sont sensées. Ses doutes comptent doubles, parce que justement, son quotidien va de pair avec un être qui lui est cher.
Avec ce héros éperdument pétri d’amour qui ne cache pas ses sentiments, et cette héroïne qui, bien malgré elle, le fait tourner en bourrique, l’auteur inverse la tendance et c’est rafraîchissant.
Une fois encore l’auteur ne se contente pas de nous conter une belle romance, parce qu’évidemment l’histoire de Jessica et Connor est très belle. Elle ancre son histoire dans des problématiques sociétales majeures qu’elle aborde avec beaucoup d’intelligence et de finesse, notamment le déterminisme social, la confiance accordée et surtout, surtout le poids qui pèse sur les épaules des aidants.