Il était long mais il est bien
Dans ce roman, nous faisons la rencontre de Meg qui doit épouser un anglais alors qu’elle les déteste. C’est son oncle qui a choisi son futur époux car ses parents ne sont plus de ce monde. Elle se dit qu’elle doit être loyale à sa famille et donc accepter ce mariage. Cependant, les choses ne se passent pas comme prévu et le château dans lequel elle vient d’arriver – et qui est celui qu’elle va offrir en dot à son mari – se retrouve attaqué et c’est le loup des highands,Alex MacDonald, qui mène cette armée. Il gagne rapidement cette bataille et s’empare du château et de la demoiselle mais il ne se montre pas aussi « méchant » qu’elle ne le pensait et surtout il la respecte. A partir de ce moment là, notre héroïne ne va plus savoir quoi penser et surtout elle s’attache et s’inquiète pour ce loup qu’elle devrait le détester de tout son être.
Clairement c’est une excellente romance historique que nous offre ici la collection Victoria. Je ne crois pas qu’on nous précise que les hommes portent le kilt mais ce n’est pas dérangeant du tout même si j’aime ça. En effet, ici, on retrouve vraiment tous les éléments que j’adore dans une romance avec des highlanders sauf le vêtement. Je ne me suis pas ennuyée un seul instant et je n’avais pas envie d’abandonner ma lecture.
L’histoire débute rapidement avec Meg qui arrive dans le château qui était jadis celui de sa mère et celui qu’elle va offrir à son futur mari. Très vite, ce dernier est attaqué par Alexander et nous avons donc une rencontre entre nos deux héros. On se rend compte que même si Meg n’a que 17 ans, elle fait preuve d’énormément de courage pour une jeune femme. Elle n’hésitera pas à tenir tête à Alexander alors qu’il a l’air vraiment effrayant. Je l’ai admiré pour cela. En ce qui concerne Alexander, c’est clairement un personnage que j’ai adoré car il n’est pas si méchant qu’on ne peut l’imaginer surtout quand il s’agit de Meg. Après, avant tout, il est guerrier et il le dit lui même.
Nous avons évidemment de la Romance dans cette histoire mais celle-ci prend du temps pour s’installer et je trouve que c’est une très bonne chose. Nos deux protagonistes ne tombent pas immédiatement dans les bras l’un de l’autre surtout parce que Meg s’y refuse et cela apporte du réalisme à l’histoire. De plus, ils sont assez souvent séparés par de nombreux péripéties et ça apporte un vrai rythme au récit.Dans cette lecture, j’ai beaucoup aimé l’aspect politique et notamment la guerre entre le roi d’Angleterre et le roi d’Ecosse. L’auteure a pris soin de nous offrir un vrai contexte historique et cela rend l’histoire encore plus puissante et captivante. C’est vraiment quelque chose que j’ai apprécié et même adoré.
Personnellement j’ai trouvé que c’était vraiment très bien écrit. La plume de cette auteure est vraiment très agréable. Le roman est assez narratif mais il y a quand même pas mal de dialogues et j’ai vraiment enchaîné les chapitres. Si je devais critiquer une seule chose dans ce roman, c’est peut-être que je trouve que les choses s’accélèrent un peu trop vite à la fois. Pendant un moment, je me suis demandée si nous n’allions pas avoir un second tome… Et puis les faits se sont enchaînés trop vite pour moi comme si l’auteure devait boucler son intrigue en un certain nombre de pages. C’est un petit peu dommage car je suis certaine que les héros avaient encore pas mal de choses à nous raconter et qu’on ne se serait pas ennuyé.
Pour résumer et conclure ma chronique sur « Le loup des highlands », cette romance historique est une belle surprise même si j’aurais apprécié un second tome pour terminer l’intrigue. J’ai adoré les personnages et le courage de Meg qui m’a évidemment fait penser à Aliénor dans « Combat d’Amour » de Loraline Bradern. Je suis tombée sous le charme d’Alexander. J’ai adoré le contexte historique très riche et la plume de Brenda Joyce.